Entretien de l'église Saint-Pierre Saint-Paul
coût de la construction
entretien de l'église
 sommaire 
L'entretien en temps que bâtiment de cette église a toujours coûté beaucoup d'argent à la communauté de Barbonne.
- 4.1 - Le coût de sa construction
Les Templiers firent construire le double transept, ils financèrent cette construction au moins pour la plus grande partie.
Les Hospitaliers (Chevaliers de Saint-Jean) continuèrent l'édifice également en grande partie à leurs frais.
C'est que ces communautés religieuses avaient reçu de nombreux dons, principalement en dîmes et encens qui leur rapportaient
beaucoup d'argent.
Dès que les terres et bâtiments furent affermés, le fermier général de la Commanderie fut chargé de collecter ces sommes.
Mais on ignore quels furent les entrepreneurs qui construisirent l'église ni pour quelle somme.
De même, le clocher ayant été détruit et les cloches fondues, il fallut reconstruire et le pourvoir de nouvelles cloches. Là encore,
le coût de la dépense n'est pas connue.
La reconstruction de la nef incendiée en 1730 donna lieu à deux sortes de fonds, des secours sous forme de collectes dans les
départements de l'Aube et de la Marne évalués à 4 920 livres et les plus grands codécimateurs furent les Chevaliers de Saint-Jean,
ordre de Malte ainsi qu'il est indiqué dans la conclusion des pertes subies par le village faites dans le registre d'intendance.
- 4.2 - Entretien de l'église
- 4.2-1 - Réparations
Son énorme toiture, son clocher, ses emmarchements ont régulièrement entraîné des dépenses parfois importantes à la commune.
Le 4 septembre 1791, les responsables de la commune demandent à la maîtrise des eaux et forêts du district de Sézanne l'autorisation
de couper trente arpents de bois dans la réserve. Le motif invoqué fut "des réparations considérables à faire à la toiture de la
nef, aux vitraux du choeur et au presbytère".
Le 6 mai 1792, le conseil de la commune délibère : "il a été exposé que l'horloge de la paroisse est empêchée d'aller depuis
quelques temps et que cet empêchement vient de ce que l'axe de la roue de compte est cassé et qu'il est de l'intérêt de la
commune qu'il soit remis en état et que le sieur Noël, horloger à Nogent qui l'a raccommodé à neuf en 1789 et il a été donné
avis au sieur Noël par lettre...
Mais le conseil est avisé que le sieur Noël n'est plus. En conséquence, il a été arrêté et unanimement décidé que le procureur
de la commune ferait venir un ouvrier de sézanne pour réparer la dite horloge"
Signé : le président scrutateur et secrétaire Bailly
Au budget de l'an XIII sont inscrits : examen de l'horloge par sieur Carrite, horloger à Sézanne, pour son mémoire 13F55c. Le
sieur Champagne, bourrelier reçoit 8F pour la fourniture d'une chappe pour soutenir le battant d'une cloche de la commune.
Gabriel Danton de Fontaine-Denis reçoit 69F50c pour les réparations qu'il a faites aux vitraux du choeur de l'église.
Le 18 août 1833, monsieur Moreau reçoit 369 F 50 e pour diverses réparations faites à l'église, le détail de ces réparations
n'est pas déterminé.
Le 19 juin 1835, des réparations pour un total de 2 470F sont mises en adjudication :
- adjudicataire pour la charpente et le cabinet de l'horloge, le sieur Delbet pour 1 661 F 75 c,
- adjudiciaire pour la serrurerie, le sieur Mongeois pour 858 F 80 c. Le sieur Cotty fait diverses réparations aux cloches.
Honoraires de monsieur Carré, géomètre 62 F10 c. Le 8 février 1838, le conseil municipal vote une somme globale de 4 600 F
pour l'achat d'une nouvelle horloge et de ses accessoires.
La charpente est faite par le sieur Cotty.
Louis Bierge, maréchal ; Benjamin Bailly, maréchal ; le sieur Langlois, menuisier ; le sieur Berton, Charron y effectuèrent
divers travaux.
Louis Surot effectua quelques travaux de maçonnerie.
Julien Thodore, cabaretier nourrit les horlogers.
L'école des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne fournit l'horloge pour la somme de 3 693 F 35 c.
En 1858, le conseil municipal décide de réparer la toiture et ardoises du clocher de l'église. Il demande à monsieur
Hyppolite Boiron, architecte à Sézanne de leur faire un devis en vue de ces réparations.
En 1860, le clocher est réparé.
En 1863, le conseil municipal fait réparer le perron et les emmarchements de l'église. Il décide également de restaurer
la fontaine de Vorlut, une croix tombée en vétusté, érigée en cet endroit, près d'un asile qui avait existé pour y
recevoir les pestiférés.
La somme votée à ces effets fût de 1 137 F 37 c. D'années en années, toujours les mêmes dépenses pour la sauvegarde de
cette grande église, toiture en 1935, en 1980...
Quand fut posé le coq-girouette ?
Quand fut posé le paratonnerre qui protège de la foudre dans un rayon de 100 mètres ?
Aucune date ne mentionne ces faits.
- 4.2-2 - Les employés d'entretien
Dès l’installation de l'horloge, des hommes furent nommés pour la remonter et la nettoyer. Leur liste est longue. Ainsi ne prenons
qu'un seul exemple : en 1833, le sieur Demeuve reçoit 55 F par an pour s'occuper de l'horloge.
De même, le bedeau jusqu'à la suppression de son emploi sonne les cloches en toutes circonstances mais on ne voit nulle part trace
d'un salaire. Régulièrement et bénévolement des mains pieuses entretiennent les habits saccerdotaux, les nappes d'autel, les meubles,
le carrelage et fleurissent l'église.
Chantres et musiciennes font retentir les hymnes pieux aux Messes.