Les nouveaux travaux
délibération du 10 juin 1922
délibération du 28 novembre 1922
délibération du 25 janvier 1925
délibération du 21 novembre 1925
délibération du 17 février 1926
délibération du 21 novembre 1930
délibération du 17 avril 1929
délibération du 11 février 1934
 sommaire 
le 19 août 1908, la commune décide de creuser un nouveau puits près du premier, muni d'un moteur à vent (éolienne). Ce qui oblige la commune
à faire un second réservoir.
De nouveau, pour ces projets, la commune propose à Mademoiselle Berthe Prévostat de lui acheter encore trois ares et 20 centiares de terrain.
Après tractations et autorisations, demande de dispense des formalités de purge légale (la vente étant inférieure à 500 francs), la commune
acquiert enfin ce terrain le 19 janvier 1911 pour la somme de 450 francs.
Le coût total de l'opération est estimé à 15 000 francs à prendre sur les fonds libres de 1908.
Le puits et le réservoir sont réalisés en 1911
- le creusement du réservoir et du puits sont effectués par monsieur Lippeman,
- la maçonnerie en ciment armé fut faite par monsieur Lhéritier, entrepreneur à Courgivaux,
- l'analyse de l'eau fût effectuée par monsieur Sanitas,
- le premier moteur à vent fut fourni par Air-motor.
Ainsi qu'il résulte d'un mémoire présenté par monsieur Dupont, architecte départemental à Chalons-sur-Marne le 28 mai 1911.
L'ensemble des travaux coûta 11 059 francs et 25 centimes, honoraires de l'architecte, voyages, plans.
De 1911 A 1930
L'arbre du moteur à vent (éolienne) donnant des signes de fatigue, la commune s'adresse à la Société Lyonnaise de Construction Mécanique,
234 cours Lafayette à Lyon, qui exécute les travaux de réparations le 19 novembre 1919.
Les frais pour la mise en place de l'arbre et le montage s'élevèrent à 1 417 francs et 91 centimes.
Délibération du 10 juin 1922
Le conseil municipal décide de reconsidérer le prix de l'eau.
- les concessionnaires qui ont l'eau à domicile paient une taxe fixée à 5 francs par ménage selon leur consommation d'eau une somme
déterminée par la Commission du Service des eaux,
- les propriétaires de bestiaux paient en plus :
- 5 francs par tête de bétail : vaches-chevaux,
- 5 francs pour 30 moutons.
Délibération du 28 novembre 1922
Le Conseil décide de faire réparer le pavé du pourtour des abreuvoirs.
Le même jour, le Conseil municipal fixe le nettoyage du lavoir le mercredi et le dimanche, donc deux fois par semaine et le nettoyage des
abreuvoirs deux fois par mois.
Quelques préposés à la station de pompage
Beaucoup acceptaient ce travail provisoirement. Ainsi, le 25 octobre 1923, monsieur Wilmes étant démissionnaire, monsieur Champagne est
proposé au service des eaux entretien du moteur à essence et du moteur à vent. Salaire 300 francs par an.
Mais le 27 octobre 1923, monsieur Champagne est démissionnaire à son tour. Il est remplacé par monsieur Paillard et ainsi de suite...
Frais d'essence : exemple
Délibération du 25 janvier 1925
Le conseil municipal autorise le maire a passer un marché avec monsieur Paul Desmarais de Paris pour la
fourniture d'essence du moteur et à cet effet, il vote une somme de 3 000 francs.
Le marché est renouvelé en 1926, et cette fois le Conseil vote une somme de 6 000 francs.
Délibération du 21 novembre 1925
les frais de la station de pompage augmentant d'année en année, parallèlement le Conseil municipal
décide d'un nouveau tarif sur les eaux.
Autres travaux et installations
Délibération du 17 février 1926
Le Conseil décide de remplacer la première éolienne. La commune achète donc cette fois un moteur à vent
et une pompe à la Société Lyonnaise de Construction de machines agricoles - Siège social, Lyon, 234 Cours Lafayette. La somme totale de cette
opération s'élève à 34 000 francs (dépenses extraordinaires du budget primitif).
Délibération du 21 novembre 1930
La commune passe de nouveau un marché avec la Société lyonnaise (administrateur : monsieur Dor) pour
la fourniture et la pose d'un arbre coudé en acier au moteur à vent.
Coût de l'opération : 6 615 francs et 80 centimes.
On comprend mal ce nouvel achat alors que de 1926 à 1928 les installations électriques se sont multipliées dans le village.
De plus, le 5 février 1929, le Conseil municipal avait voté une somme de 2 350 francs pour l'installation d'un branchement et l'achat de
moteur électrique à la pompe communale.
Délibération du 17 avril 1929
Paiements de mémoires
- Monsieur Letestu, constructeur, 64 rue Arnold à Paris 1 250 francs pour la fourniture d'un fourreau en tôle galvanisée de 4 mètres
de long avec brides en acier pour la pompe communale,
- Monsieur Fortin, ingénieur à Sézanne, 195 francs pour la réparation de l'arbre de renvoi et de ses paliers, l'ajustage des tourillons,
la fourniture d'un collier de fixation en deux parties pour la pompe communale, ainsi que la fourniture d'une baladeuse avec ampoule.
En 1932, le moteur à essence est enfin remplacé par un moteur électrique.
Délibération du 11 février 1934
Le Conseil demande la remise en place en bon état des chemins ruraux endommagés par la pose des canalisations pour
l'adduction d'eau. La demande de réfection est adressée au Syndicat des eaux à Anglure. Pendant longtemps, les cantonniers relevèrent les
consommations d'eau sur les compteurs d'eau mis en place dans chaque installation.
La somme due était payable à la Commune.
Depuis 1945, bien des modernisations furent effectuées dans les foyers du village ; lave-linge, salle d'eau, lave-vaisselle, arrosage des
jardins, lavage des voitures. En conséquence, la consommation d'eau a considérablement augmenté.
Depuis le mois de juillet 1989, l'exploitation du réseau d'eau potable est pris en charge par la lyonnaise des eaux, centre de
Romilly-sur-Seine.
C'est aussi La Lyonnaise des eaux qui a assuré la réfection de l'éolienne.
En mars 1995, l'éolienne a été bloquée par une chaîne, son grincement gênant les riverains.
Question
- Comment étaient alimentés en eaux les fossés de Barbonne ?
Il y avait bien des gués :
- Le gué de la Porte d'en haut était peu important,
- Le gué de la Commanderie bouillonnait en cascade quand les eaux étaient hautes et que les puits débordaient en bas du village.
L'eau se répandait dans un reste de fossé avant l'assainissement du village,
- Le gué de l'Orme était le plus important. Il était en partie cerné de murs. Il servait de réserve d'eau en cas d'incendie
près de la Porte d'en bas,.
- Le gué du Sel (derrière la Commanderie, vers la ligne de chemin de fer, inondait les champs des alentours quand les eaux
étaient hautes,
- Dans le village, les gués étaient cernés de murs de pierre. Ils étaient peu importants, gué du Couvent, gué de la Ville,
gué du Pilori (place de la Liberté),
- Le gué Denis et un autre gué lui faisant face, creusés à une époque plus récente, se colmatait vite et débordant, versait ses
eaux sur le Mail et en bas de la rue Saint-Antoine,
- Le gué de la Vaucelle à Lancourt, existe encore, mais n'a pratiquement plus d'eau,
- La ruelle Mouillard, de Barbonne à Lancourt, ainsi nommée parce qu'elle était impraticable en période pluvieuse,
- On peut ajouter qu'au printemps, quand il avait beaucoup plu, les eaux avaient tendance à reprendre l'ancien lit du Saussois.
Elles inondaient les prés, et les caves en bas du village étaient souvent pleine d'eau.
Maintenant, tous ces gués n'existent plus.
Des canalisations drainent les eaux de pluie vers le Saussois, le gué de l'Orme est devenu un agréable jardin public planté d'arbres et
d'arbustes.
Le gué de la Porte d'en Haut est planté d'arbustes et gazonné.
Reste une question importante : ces gués pouvaient-ils alimenter les fossés de Barbonne, profonds de 6 mètres et larges de 7 mètres en
moyenne.
- La question la plus importante concerne la nappe d'eau souterraine, très importante, puisqu'en période de sécheresse, et avec tous
les pompages dus à la vie moderne, l'eau baisse relativement peu.
Donc, cette énorme masse d'eaux souterraines est nécessairement alimentée en eau, mais par quoi ?
sources importantes, grosse rivière souterraine, ou quoi ?
La question est posée. Peut-être que les ingénieurs ont une réponse ?
Ajoutons que cette eau souterraine est pure et tout à fait apte à être consommée. Elle est régulièrement analysée par la Lyonnaise des eaux.