Introduction
 sommaire 
Indispensable à la vie, l'eau fut dès l'antiquité recherchée par les hommes.
Les premiers hommes qui occupèrent le territoire de Barbonne, il y a environ 4 000 ans, s'installèrent aux abords du marais du Saussois,
seul point d'eau existant.
L'existence d'un dolmen funéraire à proximité atteste qu'un groupe social vivait à proximité du Saussois, probablement plus important que
maintenant.
Les premiers hommes qui occupèrent la région appartenaient à la civilation dite SOM : Seine, Oise, Marne, leurs affluents et sous-affluents.
Ils recherchaient les plus petits affluents. Un groupe social s'installa donc à proximité du Saussois.
(Le Saussois uni au Saudois et au Choisel, après de nombreux bras se jette dans l'Aube à Anglure).
La présence de pieux de chêne très noircis, donc très anciens, furent trouvés aux abords de la mare de résurgence du Saudois.
L'hypothèse qu'il y eu là un village semi-lacustre a été émise.
Les celtes, arrivés dans la même région l'envahirent vers le 10ème siècle avant J-C. Ils chassèrent les premiers habitants. Ils s'installèrent
dans une région proche du Saussois appelée les mardelles. Le mot mardelle désigne une zone d'éffondrement dans l'argile à silex.
Les celtes que les romains appelaient gaulois (déformation de kélecos = rapide) utilisèrent ce genre d'argile à silex pour faire le
soubassement de leur hute de bois.
A l'époque médiévale, Barbonne, ville fortifiée, était ceinte de profonds fossés.
La question à se poser : comment étaient-ils alimentés en
eau ? Il existait bien, quand les eaux étaient hautes, des fontaines bouillonnantes face à la commanderie. Ces fontaines ont dû chaque
printemps se manifester. Elles existaient encore en 1945. Elles étaient intermittentes et impropres à toute genre de consommation.
Dès le moyen-âge, les hommes durent obligatoirement avoir des auges et citernes destinées à recevoir les eaux de pluie utilisées en cas d'incendie.
Les puits creusés très profonds ; entre 18 et 20 mètres fournissant une eau fraîche et pure, mais ils tarissaient souvent pendant la saison d'été.
Peu à peu vint l'idée qu'il fallait trouver de l'eau ailleurs et beaucoup de projets furent envisagés et abandonnés les uns après les autres,
beaucoup à cause de circonstances défavorables.